Le 13 mai 2020, en plein confinement déconfinement, j’ai écrit dans un article “ Dans mon monde idéal, je pourrai me reconvertir en tant que sage-femme, fleuriste et prof de yoga.”
Presque un an plus tard, je suis fière de moi. Je suis fleuriste freelance, j’ai repris — un peu — le yoga et j’ai prévu de me former un peu plus tard pour devenir doula. Fleuriste et doula. C’est « moi » aujourd’hui. Mon axe. Celui vers lequel je suis aspirée. Créer et participer. Créer et accompagner. Beauté et beauté. Ephémère et fragile. Je vois tellement tellement de liens et d’associations. Parce que devenir maman m’a transformée et que j’accepte cette transformation, parce que la création a toujours fait partie de ma vie. Parce que je veux être au service du beau et des femmes.
En attendant, je prête ma plume à des projets et des personnes qui me correspondent, en terme de sujet, de valeurs.
🙋🏻 Je m’appelle Gayané et il faut croire que ce Gaya (ou Gaïa) est bien ancré chez moi. De journaliste scientifique spécialisée dans les questions environnementales et climatiques à entrepreneur et accompagnatrice de projets autour de la transition (stratégie éditoriale, campagne de financement, accompagnement sur le web, organisation d’événements), j’ai envie maintenant aussi de « faire avec mes mains. »
Inspirée depuis longtemps par @boutiquepompon ( ❤️) puis @fleursdici du temps où nos bureaux étaient communs et le @collectif_delafleurfrancaise via un projet sur le #mariagegreen, je suis de près ce mouvement autour de la fleur française et de l’éducation au slow flower. Je souhaite m’inscrire là dedans aussi, à ma mesure, avec différents projets. Je planche dessus !
La reconversion c’est un grand mot, ça te met dans une case alors que c’est peut-être juste l’étape suivante. Ça met un genre de pression aussi, comme si tu avais quelque chose à prouver. Alors que non.
Alors ce site, c’est mon reflet. J’en avais assez d’être éparpillée un peu partout. Je n’assumais pas d’être fragile, vulnérable, hypersensible parce que je voyais cela comme des défauts, parce qu’il y a aussi une sorte de tabou. Comme si on pouvait se dissocier pour être tout le temps forte à l’extérieur. Je n’y crois pas depuis longtemps. Et aujourd’hui, je suis convaincue que nos émotions ont aussi toute leur place dans la sphère professionnelle. Parce qu’elles disent quelque chose de nos besoins, parce qu’elles sont légitimes et parce que plus on les considère, plus on est humain. Et cherry on ze cake, parce que je crois profondément qu’il faut ré-humaniser notre environnement.
Alors ce site, c’est un peu mon chemin, mon témoignage, mes projets et ceux que je veux soutenir. C’est aussi un tournant, une mise à nu, un renouveau. Un travail exploratoire sincère où professionnel et personnel sont mêlés pour pouvoir être alignés partout.
Love.
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