Quelques réflexions post-confinement, à la lueur de la bougie.
Ce soir j’écoute de la musique que j’aime bien. Je danse toute seule et j’ai ouvert une bouteille de vin blanc. LOL. Non je rigole pour la bouteille. Par contre, j’ai envie d’écrire. Bizarrement, j’ai passé une journée éreintante mais de tous les sujets de ma liste, j’ai choisi celui-là. Il faut dire, je suis sur ma terrasse, il fait bon, j’ai un bouquet de fleurs sur ma table et une jolie bougie. Alors je vais essayer de débroussailler.
Je ne pense pas avoir la réponse, je suis en plein dedans. Par contre, je vois déjà des cheminements qui se dessinent, des mondes possibles. Plusieurs ingrédients rendent ça possible :
– Le confinement a été une aubaine dans un certain sens pour moi. L’angoisse de *ses* visites s’est tue. Et pour cause, il n’y avait plus de visite. D’ailleurs, je sens la boule dans mon ventre revenir. La restriction des 100km a été levée. Il va revenir. Mais ce n’est pas le sujet.
– J’ai mis les mains dans la terre. Mon petit potager à débuté, j’ai des fleurs et arbustes à planter. J’ai “dessiné” mon jardin.
– Je n’ai pas travaillé pendant 10 jours et après une semaine d’épuisement complet ou je ne pouvais rien faire (hormis m’occuper de mon bébé) j’ai eu 4 jours avec un peu d’énergie.
– C’est génial en ce moment avec mon petit garçon. Bon sauf aujourd’hui qui était une très dure journée, fichues dents.
Une suite
Du coup j’ai pris quelques décisions. J’ai tranché. Je vais faire ma formation de fleuriste au mois de juillet. Une fois que la décision était prise au fond de moi, plusieurs éléments liés ont du être organisés, notamment la garde de chouchou. C’est en cours. J’ai aussi fait réparer mon vélo, et trouvé un siège à mettre sur le porte bagage avec un bébé casque ❤ Je suis aussi sur la liste d’attente sur la location de vélo électrique parce que transporter mes kilos + les siens + ceux du vélo, c’est… sport ! 😀 En tous cas, nouveau moyen de transport : OK
La question de l’argent est a peu près réglée. J’ai énormément bossé pendant le confinement. Une partie servira à payer la formation. L’autre à me payer. Pour plus de sécurité, j’ai demandé à bénéficier du prêt garanti par l’état. Je croise les doigts pour que ça marche car comme mon année 2019 pro était pourrie… bref. On verra. j’ai aussi rendu les clés de mon bureau. C’est étrange.
De toute façon, je dépense le minimum du minimum. Principalement l’alimentaire pour Azad. Moi je mange souvent des pâtes et pas beaucoup de fruits. Mais je me dis que ça finira bien par changer un jour. Je sais que je vais continuer la com encore un peu, le temps de me remplumer et que mon nouveau projet pro se dessine.
La question du lieu géographique est toujours en toile de fond mais je n’ai pas encore la disponibilité pour y penser sérieusement.
Je vais aussi préparer un voyage en itinérance pour l’année des 3 ans de chouchou. D’ailleurs, je sens que ça me plairait bien de faire “l’école à la maison”. Je ne sais pas comment ça peut être possible de concilier ça avec un quotidien et ses contraintes de maman solo mais c’est dans un coin de ma tête.
Clarifier mon socle
Alors le truc c’est que je ne sais pas où je vais “concrètement”. Je sais juste où je veux aller idéologiquement. Donc je vais faire en sorte de continuer à m’aligner. Pour cela, je vais clarifier mon socle et celui que je transmets à mon bébé. Cela fera sans doute l’objet d’autres articles mais déjà en vrac quelques briques : tenter de créer le moins d’impact négatif possible, porter la sincérité et la générosité, soigner le contact direct avec la terre, cultiver les émotions, simplifier au maximum.
Ce qui est difficile c’est de porter en même temps ce petit garçon et lui apporter ce dont il a besoin. Pour l’instant je le fais en me mettant de côté. Ce qui n’est pas tenable sur la durée. Alors je dois construire un projet pour nous deux, sans qu’il puisse pour le moment y contribuer autrement qu’en protagoniste. En tous cas, je te laisse avec cette idée que déjà rebondir en pensée, c’est possible. Même s’il reste d’énormes moment de déprime plus ou moins longs.
Le plus dur, c’est la solitude au quotidien.