Je sais j’en parlais déjà en 2018. La tempête de la vie est passée par là. Mais le rêve et l’envie sont toujours là. Un peu transformés certes, par rapport au projet de départ, mais je crois que les valeurs, elles, n’ont pas changées.

Le lieu rêvé.

Je rêve d’un lieu ressource. Un lieu de vie, un lieu d’atelier, un lieu où celles et ceux qui passent la porte entrent en confiance, un lieu de fleurs partout tout le temps. Ce lieu existe, je le sais. Je l’ai imaginé tant de fois. Il m’attend quelque part. Il nous attend. Car clairement, ce n’est pas un lieu que je ferai vivre toute seule. Je n’en ai ni l’envie et c’est même le contraire de ce que j’aimerais que ce lieu incarne. Donc j’attends.

J’attends aussi que la tempête soit derrière moi. Pour ne plus qu’elle m’encombre. J’ai besoin d’avoir l’esprit libéré de ce poids. Et puis il me manque encore des petites briques même si ça ne m’empêchera pas de commencer à monter les murs — imaginaires pour le moment.

La préfiguration

En attendant, cette année, je vais faire en sorte de commencer à préfigurer ce lieu. J’ai déjà plusieurs idées et je vous livre en vrac la première : Créer des journées douces pour des mères. Au programme, écriture, fleurs, photo. Avec des textes qui pansent. Des fleurs qui illuminent. Des photos qui témoignent. Du temps qui s’arrête. Des rires, du partage, de l’émotion, de la bienveillance, de l’écoute surtout. “All I need is” un endroit cocon, accessible, à Paris et … vous. Le reste, j’ai déjà. En plus de l’énergie, l’envie, rencontrer, créer, vivre.

J’aimerais tant vous accueillir “chez moi” mais comme ce n’est pas encore possible, je cherche un petit espace dans Paris ou petite couronne (sud) pour poser mes fleurs, mon matériel et mes carnets. Et une bouilloire.

Ici et maintenant

Plus précisément, ON cherche avec mon amie Floriane, artiste et autrice un atelier, petit endroit à partager d’une trentaine de m2 où on se sentirait chez nous et où on pourrait créer sans gêner, recevoir, préparer des commandes, stocker du matériel etc. Bref. Le début d’une nouvelle aventure entrepreneuriale. On ne se refait pas.

Les quelques contraintes. Que ce soit en rez-de-chaussé. Pour les fleurs c’est mieux. Qu’il n’y fasse pas trop chaud. Pour les fleurs, c’est mieux, again. Qu’il y ait un point d’eau. Le reste, on s’accommode. Ah et le gros point, c’est qu’on ne peut pas être en bail commercial et on est toutes les deux des anciennes des Grands Voisins. Si vous avez ça en stock, ou vous connaissez quelqu’un qui connait quelqu’un qui… écrivez- nous ! On étudie tout. Même les idées les plus folles.

Mille mercis.